Vous aviez peut-être entendu parler du KISSSS (« Keep it simple, straight, sexy and sustainable »), de la théoricienne des Happy RH, Laurence Vanhée ?
Il va falloir vous familiariser avec un vocable tout aussi affriolant : SMAC’S. Acronyme de Social, Mobile, Analytics, Cloud et Sécurité, ces outils et application sont devenus le nouvel eldorado des prestataires informatique et digitaux : +15% de croissance sur ce segment en 2016, et 19% du marché cette année.
Et cette nouvelle approche change beaucoup de choses dans les applications métier-en particulier RH.
Voici pourquoi.
S comme Social : parce que le collaboratif n’est plus une option
Les années 2000 ont été les années du Web, les années 2010 celles du Web social. 2,3 des 7,4 milliards de Terriens sont actifs sur les réseaux sociaux, et encore ce chiffre a vraisemblablement été largement dépassé le seul Facebook vient d’annoncer avoir passé la barre des 2 milliards. Conséquence : les codes de communication propres aux réseaux sociaux sont devenus un langage commun, et pas seulement pour les générations Y et Z. Contrairement à l’email, la conversation n’y est plus univoque, les possibilités de commentaires, de partage… ont préparé l’émergence d’un nouveau mode d’échanges dans l’entreprise, illustré par l’essor des plateformes dites collaboratives (Slack, Microsoft Team, Azendoo, etc.). L’intérêt ? Dans une étude récente (SMAC’S & RH, Impact du numérique dans la gestion des ressources humaines), un panel de dirigeants RH, SI ou de direction générale listaient leurs principales attentes lors du déploiement d’un de ces outils :- Fluidifier la communication (49% des sondés)
- Augmenter la productivité (42%)
- Diminuer le risque d’erreur (40%)